Nite Owl : « Tuer des millions de gens ! »
Ozymandias : « Pour en sauver des milliards. Un crime nécessaire. »
Watchmen, le roman graphique culte créé par Alan Moore se passe dans un monde en fin de vie, au bord d’une guerre nucléaire totale.
Tous les personnages sont désabusés mais quelques uns refusent de baisser les bras.
Rorschach : « C’est ce que t’as aujourd’hui ? Une vie normale ? En marchant dans les rues d’une ville qui meurt de la rage, au milieu des cloportes humains qui parlent d’héroïne et de pornographie infantile ! Tu te sens vraiment normal ? »
Des citoyens ont d’abord essayé de ramener l’ordre et la justice en se substituant aux autorités incapables, en sortant des méthodes qui ne marchent pas, en portant des costumes pour incarner des symboles d’espoir,
mais leur mouvement d’autodéfense, fut interdit par les politiciens.
Non non, je parle de fiction. Ca n’existe pas un monde comme ça.
Les politiciens sont les meilleurs amis du peuple, ils le protègent en permanence, leur apportent la justice, la sécurité et la joie. On n’a pas besoin de faire ce que la police et la justice font si bien.
Les films, les BD, les oeuvres de fiction vont toujours beaucoup plus loin que la réalité.
Dans cette histoire, le grand méchant est celui qui sauve le monde de la destruction.
Il décide que la seule solution pour que des milliards d’humains survivent est d’en sacrifier quelques millions.
C’est de la fiction.
C’est absurde.
Franchement, c’est comme si dans le monde réel, celui qui nous apporte tellement de bonheur au quotidien, les scientifiques et les livres d’histoire vénéraient l’inventeur de l’arme la plus sale de tous les temps, la source de pollution la plus nuisible, avec des déchets qui resteront nocifs pour des centaines de milliers d’années.
Les solutions logiques dans les films n’ont aucun rapport avec la réalité.
Tuer quelques millions pour en sauver des milliards…
tiens, à l’occasion je demanderais à un intellectuel musulman ce qu’il pense de ce film.
Rorschach : « J’ai entendu une blague un jour. Un homme va chez le toubib, dit qu’il est déprimé, la vie lui parait dure et cruelle. Il dit qu’il se sent tout seul dans un monde menaçant. Le toubib dit « le remède est simple, le grand clown Paillasse est en ville. Allez le voir, ça vous remontera ». L’homme éclate en sanglots « Mais Docteur, qu’il dit, je suis Paillasse ». Bonne blague, tout le monde rigole, roulement de tambour, rideau. »