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Environ 20% des Américains ont déclaré craindre d’attraper la variole du singe, selon une enquête du Annenberg Public Policy Center publiée vendredi.
En revanche, 81% des 1 580 adultes américains interrogés entre le 12 et le 18 juillet ne sont « pas trop inquiets » ou « pas du tout inquiets » d’attraper la variole du singe. La marge d’erreur d’échantillonnage est de ±3,3 % au niveau de confiance de 95 %.
Au 28 juillet, les Centers for Disease Control and Prevention (CDC) ont enregistré environ 4 907 cas de monkeypox aux États-Unis, et l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a déclaré cette semaine que 98% des cas détectés depuis les épidémies concernaient des hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes.
Quoi qu’il en soit, lorsqu’on a demandé aux Américains si le CDC prévoyait que les hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes couraient un risque plus élevé d’infection, 66% ont répondu que c’était inconnu ou faux, tandis que 33% ont dit que c’était vrai. Fait intéressant, les femmes (23 %) étaient plus inquiètes que les hommes (15 %) de contracter la variole du singe.
« Le moment est venu de réduire la sensibilité à la désinformation sur le monkeypox », a déclaré Kathleen Hall Jamieson, directrice du Annenberg Public Policy Center.
« Il est extrêmement important que les professionnels de la santé publique offrent aux personnes anxieuses des informations précises sur les modes de transmission de ce virus et de prévention de l’infection. La vaccination des personnes les plus à risque devrait être une priorité nationale », a-t-elle poursuivi.
Un peu plus d’un quart (26%) ne savent pas que le monkeypox se propage par contact étroit avec une personne infectée, contre 69% qui le savent. Soixante-six pour cent sont également incertains ou ne pensent pas du tout qu’un vaccin contre la variole du singe existe. Seuls 34% savent correctement qu’un vaccin existe.
Jamieson a confié à Axios les «souvenirs de fausses assurances et de messages mitigés» sur les premiers jours de la pandémie de COVID-19, qui expliquent comment le public réagit au monkeypox.
« Il y a des soupçons que les scientifiques ne savent pas ce qu’ils savent, ce qui se traduit par une plus grande inquiétude », a déclaré Jamieson au point de vente.
Cet article a été publié pour la première fois sur Breitbart.
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