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Plus d’une douzaine de grands aéroports nationaux ont signalé lundi des cyberattaques qui ont entraîné la mise hors ligne de sites Web destinés au public. Selon un haut responsable informé de la situation, un groupe de pirates russes serait à l’origine de l’incident.
Les attaques n’ont eu aucun impact sur les communications internes ou la sécurité des transports. La source a déclaré à ABC News : « C’est un inconvénient. »
Les sites Web de l’aéroport international de Des Moines, de l’aéroport international de Los Angeles, de l’aéroport LaGuardia, de l’aéroport international Hartsfield-Jackson d’Atlanta et de l’aéroport international O’Hare de Chicago ont été touchés lundi matin.
L’attaque par « déni de service » signifiait que les clients ne pouvaient pas voir les temps d’attente et les informations sur la congestion sur les domaines Web publics des aéroports.
« Tôt ce matin, le site Web FlyLAX.com a été partiellement perturbé », a déclaré LAX à ABC News. « L’interruption de service a été limitée à des parties du site Web FlyLAX.com public uniquement. Aucun système aéroportuaire interne n’a été compromis et il n’y a eu aucune perturbation opérationnelle.
« Nous avons remarqué ce matin que le site Web externe était en panne, et nos équipes informatiques et de sécurité sont en train d’enquêter », a déclaré Andrew Gobeil, porte-parole de l’aéroport international Hartsfield-Jackson d’Atlanta, à WAGA-TV. « Il n’y a eu aucun impact sur les opérations. »
Tous les aéroports touchés ont signalé que les sites Web avaient depuis été restaurés.
John Hultquist, responsable de l’analyse du renseignement au sein de la société de cybersécurité Mandiant, a déclaré à ABC News que plus d’une douzaine de sites Web d’aéroports étaient ciblés. Les attaquants ont pu provoquer une erreur de « refus d’accès public » en surchargeant les sites Web d’utilisateurs artificiels.
Hultquist a déclaré que le groupe de hackers pro-russe « Killnet » serait à l’origine des attaques. Le groupe est actif depuis l’invasion de l’Ukraine et se concentre sur le ciblage des alliés de l’Ukraine.
Récemment, le groupe pro-russe Killnet s’est attribué le mérite d’avoir supprimé les sites Web du gouvernement américain dans le Kentucky, la Floride, l’Alabama et l’Indiana. Il a été confirmé précédemment que le groupe avait piraté un site Web du Congrès américain et des organisations en Lettonie, en Lituanie, en Norvège, en Italie et en Estonie.
Hultquist a noté que des groupes similaires à Killnet se sont avérés être des façades pour des acteurs soutenus par l’État, mais a expliqué qu’il n’y avait aucune preuve suggérant que le gouvernement russe était impliqué dans les cyberattaques de lundi.
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