
Les commentaires des derniers jours ont disparu, ainsi que les nouvelles images dans les brouillons d’articles en cours, effacés eux aussi.
Je comptais vous offrir ce soir comme cadeau de Noël un article exceptionnel sur l’énergie libre que je rédige depuis des mois, mais du coup c’est encore reporté de quelques dizaines d’heures…
Je vais presque finir par croire les conspirationnistes paranoïaques qui dénoncent une censure sur l’énergie libre, par les gens les plus riches de la planète, qui ont beaucoup de moyens grâce au monopole et ne veulent pas que ça change.
C’est une coïncidence amusante que pour la première fois où je n’arrive pas à réparer quelque chose, ça tombe justement maintenant.
Je ne sais pas si c’est un piratage ou un bug incroyable entrainant un fonctionnement anormal, mais l’hébergeur m’a annoncé avoir eu subitement 3 millions de requêtes hier soir et donc avoir désactivé le site.
Il m’a fallu batailler pendant presque 6 heures pour faire quelque chose qui prend moins d’une minute, restaurer une sauvegarde de base de données. Plus rien ne marchait. Des erreurs infranchissables par tous les moyens normalement possibles d’agir.
Ce qui est curieux est que la sauvegarde automatique chez l’hébergeur avait une base complètement vide. Non non, pas celle d’hier soir, faite après la panne. Mais la sauvegarde de dernier recours, automatique de l’hébergeur, de la semaine dernière. Le contenu effacé pour elle aussi, alors qu’elle était faite bien avant.
Je dis ça surtout pour m’amuser avec le folklore sur des prétendus complots autour des énergies libres. Mais c’est quand même bizarre.
Bon, ceci dit, la véritable catastrophe est de ne pas apprendre d’une erreur.
Le réglage directement ici sur le site qui automatise les sauvegardes tous les 4 jours est passé à une sauvegarde automatique tous les jours, en plus des deux sauvegardes automatiques faites par l’hébergeur à un jour et à une semaine.
Comme ça il n’y aura plus de « grosses » pertes de données.
Le truc est que le progrès technologique permet maintenant de faire très facilement 3 millions de requêtes en un clin d’oeil pour faire sauter un serveur.
Je suis maintenant dépassé.
J’ai un ami, mathématicien, génie des chiffres, trader passionné, qui a quasiment laissé tombé la bourse il y a deux ans. Il a compris ne plus pouvoir tenir tête à des robots qui donnent des dizaines de milliers d’ordres boursiers chaque seconde.
Donc, si vous travaillez dans l’informatique, ça serait bien d’augmenter la fréquence de vos sauvegardes, et pas que sur un seul support, d’une seule manière.
Maintenant il y a des centaines de millions d’ordinateurs connectés en permanence en ultra-haut débit dans le monde. Les attaques ne sont plus arrêtables.
On va s’amuser quand les banques vont être vidées par des voleurs encore pires qu’elles.
C’est à prévoir.
M’enfin, si vous avez déjà retenu la leçon des 4 derniers blocages et pillages « légaux » des comptes dans des pays européens pour renflouer les banques malhonnêtes en se servant sur les épargnants, vous avez probablement déjà commencé à faire ce qu’il faut. Ne presque plus rien laisser sur un compte confiscable d’un clic. Acheter des choses utiles dans le monde réel. Commencer à avoir des outils d’autoproduction. Ca ne coûte pas forcément cher.
Tenez, regardez comme c’est beau. Je vous en avais déjà parlé, mais c’est de plus en plus décoratif :
Des noyaux de kakis trempés une journée dans un verre d’eau puis laissés à pousser tranquillement dans deux poignées de terreau humide. Quasiment zéro centime d’euro, puisqu’à part le terreau, les graines sont supposées être du déchet, comme la barquette de salade.
Cette année le petit carrefour du coin de ma rue vendait deux fruits pour 1,99 €. Un arbre en fait souvent plus d’une centaine.
Peut être que dans dix ans je serai le roi local du kaki bio, maintenant que je sais faire. Ou peut être vous. Le destin est tellement bizarre parfois.
Quoi que nous réserve l’informatique, les banques, l’europe, la technologie du futur, ça m’étonnerait que des 0 et des 1 dans des fils de téléphone arrivent à me priver de mes arbres.
Quand je vous dis qu’en ne mettant pas tous ses oeufs dans le même panier on s’assure un minimum de sécurité, on peut penser aussi aux petits paniers qui tiennent dans la main, qui prennent quelques minutes à faire, que même un gamin peut fabriquer, en s’amusant…
Et ça sera autant utile si les choses restent telles quelles ou quelles deviennent encore pires.
Les choses peuvent être moins pires que pour les autres, si on s’y prépare.