
Le 1er octobre, le prix du tabac va encore augmenter de 6 %, soit en moyenne 40 centimes de plus à débourser pour avoir un paquet de cigarettes.
Encore une mesure injuste et stupide dans les circonstances économiques actuelles.
L’état sait parfaitement que 6% d’augmentation ne dissuade personne de cesser de fumer.
Si l’état voulait vraiment réduire le nombre de maladies, de décès dus au tabac, le prix augmenterait immédiatement d’au moins 200 ou 300%, ou frapperait très fort avec de vraies mesures, comme une interdiction pure et simple de consommer ce poison.
Au lieu de ça, on a la soi-disant mesure anti-tabac habituelle.
En fait, l’état -comme dans beaucoup de domaines- tient un discours moraliste contraire à ce qu’il fait. Il est dans son intérêt de continuer son racket maffieux sur les vices (cigarettes, alcool, jeux,…) qui rapportent énormément.
Mais dans ce contexte de crise économique, les buralistes déjà presque à l’agonie, vont encore perdre de la clientèle par rapport au marché parallèle, qui lui ne rapporte pas un centime à l’état, ni en cotisations sociales, professionnelles…
Déjà un paquet sur 5 est acheté sur le marché parallèle. Le consommateur voit clairement la différence de prix et hésite de moins en moins à risquer les amendes, sanctions, confiscations. Mais le prix n’est pas le seul critère à prendre en compte avec ce trafic. Le risque est pour le consommateur. Les cigarettes contrefaites peuvent contenir des produits beaucoup plus toxiques en bien plus grandes quantités.
Ce genre d’achat, même si le prix semble avantageux, est à éviter absolument.
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Pour la même raison, le tabac à rouler -vendu légalement- est aussi une très mauvaise idée. Il est normal que le prix soit plus avantageux, puisqu’il s’agit d’un produit de très mauvaise qualité.
Le tabac à rouler est quatre fois plus nocif qu’une cigarette normale. Il contient 4 à 6 fois plus de nicotine et de goudron. Même la pire des cigarettes contient moins de substances cancérogènes qu’une cigarette roulée.
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Les personnes qui vivent près des frontières ou qui les traversent, s’approvisionnent régulièrement en cigarettes moins chères à l’étranger.
Attention toutefois à ne pas dépasser la quantité autorisée en un seul voyage. Une seule cartouche de 200 cigarettes est admise sans aucun problème.
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Les cigarettes électroniques utilisent un liquide qui se transforme en vapeur quand on l’inhale. La dose de nicotine est plus ou moins forte en fonction de votre dépendance.
C’est à priori un excellent système pour avoir instantanément son « shoot de nicotine » au moment nécessaire, même dans des lieux où il est interdit de fumer.
Sans même laisser une horrible odeur autour de soi.
Le prix des recharges de liquide est extra-ordinairement avantageux en comparaison avec le vrai tabac. C’est la principale chose à étudier lors de l’achat : la possibilité de recharger le liquide soi-même sans avoir à acheter des cartouches toutes prêtes, et le prix des flacons.
De plus, les liquides ne contiennent aucune des substances toxiques, cancérogènes, irritantes, des goudrons,… du tabac.
Un seul produit doit retenir votre attention : le propylène glycol.
Certains e-liquides n’en contiennent pas du tout. D’autres prétendent que « des études auraient démontré qu’à cette quantité le risque est totalement insignifiant »…
… (en test sur le rat)…
… et jamais testé dans le cas d’ absorption par inhalation.
Donc, là aussi, le prix n’est pas le seul critère de choix. L’absence de propylène glycol est à regarder en premier.
Pour finir, la cigarette électronique réduit pendant quelques minutes la capacité d’absorption de l’oxygène par les poumons. C’est donc un produit à déconseiller aux asthmatiques. Comme le bon sens voudrait que les asthmatiques évitent aussi toutes les formes de tabac.
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Tous les experts se préparent à un très dur et surtout très long effondrement économique. Cette fois ce n’est pas qu’un ou deux pays qui vont s’effondrer, mais le monde entier. La dette de nombreux états n’est plus remboursable. Tous les pays qui possèdent des actifs toxiques chez eux vont être entrainés dans leur chute.
Dans ce contexte, avoir des dépendances est encore plus terrible qu’en temps normal.
Le vice va vous coûter horriblement cher.
Il est beaucoup plus judicieux de commencer le plus tôt possible à réduire votre consommation de tabac, pour si possible arrêter totalement.
Je ne fume plus depuis douze ans. Etre obligé de faire 18 kilomètres à 2 heures du matin pour trouver du tabac est une chose dont je n’ai pas du tout la nostalgie.
Dans les mauvaises périodes je fumais jusqu’à deux paquets et demi par jour.
J’ai réussi à arrêter à la cinquième tentative, lorsque j’ai compris que ce dont j’avais besoin, c’était le geste :
Prendre le temps de faire une pause. Se détendre, relâcher ses épaules, remplir ses poumons… faire une coupure.
La cigarette était hors du paquet, à mes lèvres pendant quelques minutes, sans être allumée, puis je la remettais dedans, si je n’avais pas vraiment ressenti le besoin de la fumer.
Le premier mois j’ai acheté trois paquets.
Le dernier paquet est resté presque un an dans mon sac, au cas où.
Je n’en avais pas fumé la moitié quand j’ai fini par le jeter.
Pour cesser de fumer il n’existe pas qu’une méthode, chacun est différent. Faites vous aider tant que c’est possible (patchs gratuits, sécurité sociale qui fonctionne encore contrairement à la Grèce), ou essayez plusieurs méthodes…
… mais vous pouvez être sûr(e) d’une chose : être dépendant à quelque chose de coûteux en temps de crise est une très, très mauvaise chose, pour vous et pour les ressources de votre famille.
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Dans la même idée… si votre copine ne veut pas s’arrêter de fumer maintenant, il serait judicieux de la remplacer par une qui ne s’abime pas stupidement la santé en absorbant tous les jours du poison, une qui sent bon quand on l’embrasse, et qui donne le sourire quand on respire l’odeur de ses cheveux.
😉
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