+13 degrés au-dessus des températures de saison. Record historique !
Des fois la réalité rejoint la fiction.
Avez-vous déjà vu le film « Hell » de Tim Fehlbaum, sorti en septembre 2011 ?
Notre soleil (devenu blanc, mais shhhut) commence à ressembler à celui du film Hell.
On ne peut plus rester dessous un long moment sans brûler.
Pour ne pas attraper un cancer de la peau il faut se couvrir même pour aller dans l’eau, ou il faut se barbouiller deux fois par heure de crème solaire cancérigène aux nanoparticules métalliques renvoyant la lumière (comme ce qui est dans les « chemtrails » lâchés par des milliers d’avions au-dessus de nos têtes presque tous les jours, mais shhhhut, ça n’existe pas, hein).
Aller au soleil est tellement pénible que je ne serais pas surpris d’entendre une mère dire à un enfant comme dans le film « Non, le jour c’est pour dormir, ne va pas dehors ! »
Mais les personnages du film n’ont pas le choix. C’est une question de survie.
D’ailleurs si vous aimez les films de catastrophes ou survivalistes, pour vous préparer au pire, même à une guerre, vous devriez aimer Hell.
Les pénuries et leurs conséquences sont à la base du film.
2016 – La terre telle que nous la connaissons, n’existe plus.
En quatre ans, l’atmosphère terrestre s’est réchauffée de 10° Celsius.
L’eau et les denrées alimentaires sont devenues rares.
Les structures sociales se sont dissoutes.
Les personnages essaient de survivre après un brutal réchauffement climatique durable, après une trop grosse éruption solaire.
Non non, dans notre monde réel le soleil s’est enfin calmé. Il n’y a eu qu’une très très grosse éruption ces trois derniers mois, au lieu de trois semaines chaque mois de grosses éruptions ces presque trois dernières années.
Meuh non, il n’y a pas de conséquences. On le verrait si ça avait perturbé quelque chose.
Et donc les personnages fuient vers les montagnes en espérant trouver de l’eau.
Ils en sont au point d’ouvrir les chasses d’eau des WC pour essayer de trouver quelques gouttes.
Les pénuries sont telles que c’est du chacun pour soi et tous les autres sont des ennemis.
Un peu comme dans les pays en guerre, les routes sont coupées par des gens qui veulent les voler ou les tuer.
Le bétail est mort de faim et de soif depuis longtemps.
La végétation est brûlée. Plus rien ne pousse.
Certains survivent en piégeant les routes pour voler ceux qui passent par là, tout ce qui est dans leurs voitures, dans leurs poches…
… sans gâcher toute cette bonne viande si rare.
Vous le feriez, vous, pour survivre ? pour faire manger vos gosses quand il n’y a plus rien de rien ?
Le cannibalisme est une constante dans toutes les sociétés humaines, à toutes les époques, même récemment dans les pays en guerre, et encore maintenant dans les pays sous-développés, quand la faim est insupportable.
Mais non, il n’est pas encore temps de vous poser la question. Seulement 40 départements sont en vigilance orange, et même si il est prévu que ce chiffre augmente encore sensiblement, on n’en est pas encore à transformer les gens qu’on n’aime pas en jambons enfin utiles, malheureusement.
Mais ce triller sur fond d’apocalypse est vraiment plaisant à regarder. C’est un bon film de loisir.
Bon, en plus les survivalistes y trouveront surement des idées utiles, comme d’éponger les parois d’une grotte avec un grand tissus pour récupérer un peu d’eau.
Sans même se préparer à la fin du monde dans un enfer de feu (qui expliquerait les milliers de traces d’avions en nanoparticules réfléchissantes comme dans les produits solaires, renvoyant la chaleur du soleil hors de l’atmosphère), juste pour le plaisir, c’est un bon film.
On passe un bon moment.
Il est même trop court. Il ne dure même pas une heure et demie.
Peut être qu’on aura des heures supplémentaires bientôt dans la vraie vie.
Qui vivra verra…
HELL
Film germano-suisse de fiction épouvante fin du monde,
Réalisé par Tim Fehlbaum,
Avec : Hannah Herzsprung, Stipe Erceg, Angela Winkler.