«Malheureusement, on ne le comprend pas trop, tout comme l’État n’a pas d’argent propre, il n’a donc pas de pouvoir propre. Tout le pouvoir qu'elle a, c'est ce que la société lui donne, plus ce qu'elle confisque de temps à autre sous un prétexte ou un autre, il n'y a pas d'autre source dont le pouvoir d'État puisse être tiré. Par conséquent, toute prise de pouvoir de l'État, que ce soit par don ou par saisie, laisse à la société beaucoup moins de pouvoir; il n'y a jamais, ni ne peut y avoir de renforcement du pouvoir de l'État sans un épuisement correspondant et à peu près équivalent du pouvoir social. » – Albert Jay Nock